Amère maturité, par Stéphane Bret

ISBN : 978-1-77076-331-9
Format : 80 pages, 6.0 x 9.0 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs

Comment rester fidèle à ses idéaux de jeunesse, à l’exigence vécue comme ardente obligation au concours de la vérité et du jaillissement de l’interrogation ? Sylvain Grati, jeune journaliste débutant en cette année emblématique de 1968 à Europe 1, va vivre en direct des événements marquants : mai 68 en France, le scandale du Watergate en Amérique, l’élection de François Mitterrand en 1981, la chute du mur de Berlin. L’évolution de la société française et de la conception de son métier, vont mettre ses convictions à la rude épreuve des faits : trahir ou résister, suivre la meute ou rester solitaire mais exemplaire ? Les amours de trois femmes, Nathalie, Kate, Céline, chacune apportant une lumière spécifique à sa vie, l’aideront à surmonter ce dilemme.

« Classicisme architectural et bourgeoisisme assumé d’un côté, bohème affichée et rusticité affirmée de l’existence de l’autre ; Nathalie Mandel et Kate Robson étaient incluses dans ce jeu de rôle amoureux, d’une manière symétrique, incarnant chacune une possibilité d’exercice de l’amour. Sylvain fut surpris de ce contraste trop évident entre ces deux types de femme et de vie. Il se sentit satisfait de naviguer aisément entre les contraires, et de maintenir une étanchéité de précaution entre eux. »

Stéphane Bret est âgé de 62 ans et vit à Boulogne-Billancourt (France). « Amère maturité » est son troisième roman.

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PRIX : 17.50 $CA

Disponible au format PDF – 8.75 $ >>>>

2 réflexions au sujet de « Amère maturité, par Stéphane Bret »

  1. Par une technique romanesque, Stéphane BRET fait revivre des évènements historiques alliés à une expérience journalistique.

    Le choix des personnages est particulièrement pertinent. Ceux-ci servent de fil conducteur non seulement dans la description de faits politiques, historiques et sociologiques excellemment documentés mais également dans l’évocation d’engagements personnels.

    En filigrane, le roman fait découvrir les limites pouvant s’imposer au journaliste, personnage central, limites afférentes à l’information, à la liberté d’informer donc de s’engager. L’on découvre également l’ambivalence du personnage avec son rôle de faire valoir pour les autres et non pour lui-même et ce, en considération des évolutions de sa vie professionnelle et de sa vie intime.

    Le journaliste certainement happé entre sa volonté éthique et la réalité de son corporatisme saisit ce qu’il y a de plus fugace dans l’existence et semble peu enclin à stabiliser ses relations féminines. In fine, avec une certaine maturité, n’est-t-il pas enfin à la recherche d’un équilibre entre vie privée et vie active?

    ANNIE BLANCHARD

  2. « Comment rester fidèle à ses idéaux de jeunesse, à l’exigence vécue comme ardente obligation au concours de la vérité et du jaillissement de l’interrogation ? »
    C’est une très bonne ouverture, surtout que la remise en question peut s’avérer parfois être nécessaire.

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